Cinéma & théâtre – Merci Petit https://mercipetit.fr Bons plans pour parents de grands enfants Tue, 19 Apr 2016 12:03:27 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=4.4.2 Maison de la Poésie https://mercipetit.fr/maison-de-la-poesie/ https://mercipetit.fr/maison-de-la-poesie/#respond Wed, 06 Apr 2016 17:03:17 +0000 https://mercipetit.fr/?p=2776 Cet article Maison de la Poésie est apparu en premier sur Merci Petit.

]]>
Maison de la poesie_article

Les passages parisiens, c’est tout un poème. Celui qui nous intéresse l’est à double titre, et pour cause, c’est le Passage Molière.

Niché dans le quartier de l’Horloge, il relie la rue Quincampoix à la rue Saint-Martin, et abrite la Maison de la Poésie, installée dans l’ancien théâtre Molière. Une manière de ne pas rompre le fil puisque l’endroit est dédié tout entier aux Belles Lettres. Clin d’œil au passé, on y pénètre par l’ancienne entrée des artistes.

La Maison de la Poésie c’est une programmation presque quotidienne d’œuvres et de créations sonores à déguster avec les oreilles!  Sa mission : stimuler le désir de lecture et permettre au plus grand nombre de se frotter à tous les registres de la création littéraire contemporaine. Installés dans les confortables fauteuils carmins de la salle à l’italienne, ou dans l’intimité voûtée de la petite salle Lautréamont, plongez les yeux fermés dans l’univers de ce lieu reconnu mais méconnu, et de sa programmation riche en bonnes surprises.

Tous les moyens sont bons pour tisser une proximité entre l’auteur, le texte et le public, notamment les croisements artistiques avec la musique, les planches, et le cinéma. Ces hybridations, comme autant d’audaces scéniques, on les retrouve au programme de la Maison : concerts-littéraires, rencontres-débats, lectures musicales, lectures-projections, lectures-dégustation, mais aussi installations, siestes acoustiques et poétiques, et même goûter d’écoute, qui vous convie à naviguer dans un séduisant dédale de sons et d’images, la bouche pleine.

Pour la petite histoire, le théâtre Molière fut fondé sous la révolution, en 1791 par Boursault, autrefois directeur du théâtre de Marseille. Le lieu connaitra différentes mutations. De succès en déconfiture, il en vient même à s’interroger sur sa vocation et se métamorphose en salle de culture physique, d’armes, de banquet, et de réunions politiques puis renoue avec la comédie avant d’être désaffecté démantelé et restauré par la ville de Paris qui y installe en 1995 la Maison de la Poésie.

Cette maison qui n’est plus du tout pensée à la manière d’un théâtre, n’a eu de cesse d’élargir le champ poétique surtout depuis qu’Olivier Chaudenson en a pris les commandes. C’était en 2013. Cet espace il le conçoit comme une Maison, « au sens le plus fort du terme, à la fois curieuse, audacieuse et accueillante ». Un lieu de vie, de créations partagées et de rencontres. Un creuset avide de propositions où l’art se fabrique, se bricole et s’invente, au plus près des auteurs, de la littérature et de son actualité.

Olivier Chaudenson, c’est le créateur des correspondances de Manosque, festival littéraire majeur dont on vous a déjà parlé. Cela fait 17 ans qu’il en assume avec aplomb la direction artistique. À Manosque les festivaliers se vouent pendant quelques jours au culte du livre… Mais le dispositif ne se conçoit que de façon éphémère! Olivier Chaudenson a souhaité ancrer l’évènement dans un lieu fermé et a utilisé la Maison de la Poésie avec sa salle à l’italienne, pour monter un « festival permanent ». Et ça marche!

Un projet que n’aurait surement pas désavoué Léo Ferré passeur avant l’heure, et qui rêvait de poétiser le prolétaire : « La poésie est une clameur. Elle doit être entendue comme la musique. Toute poésie destinée à n’être que lue et enfermée dans sa typographie n’est pas finie. Elle ne prend son sexe qu’avec la corde vocale tout comme le violon prend le sien avec l’archet qui le touche ».

 

La Maison de la Poésie
Passage Molière – 157 rue Saint-Martin, Paris 3

Retrouvez toute la programmation ici.

 

Pour recevoir tous nos bons plans directement dans votre boîte mail, inscrivez-vous à notre Newsletter!

 

Photo: Vivre le Marais

Cet article Maison de la Poésie est apparu en premier sur Merci Petit.

]]>
https://mercipetit.fr/maison-de-la-poesie/feed/ 0
La Gare Franche https://mercipetit.fr/la-gare-franche/ https://mercipetit.fr/la-gare-franche/#respond Tue, 05 Apr 2016 08:40:57 +0000 https://mercipetit.fr/?p=3005 Cet article La Gare Franche est apparu en premier sur Merci Petit.

]]>
La gare franche_article

Saint-Antoine, c’est le patron des naufragés. Un nom prédestiné penseront certains, pour ce quartier du 15ème arrondissement de Marseille, juste à côté de la cité du Plan d’Aou, à qui il arrive de faire la une de La Provence dans la catégorie tellement vendeuse des faits divers.

Cette fois ci, les quartiers Nord sont synonymes d’effervescence, de vie, de culture bouillonante. Car c’est à la périphérie des villes que se fabriquent et s’expérimentent des formes nouvelles de créations artistiques. La Provence l’oublie un peu trop souvent. Alors nous sommes là pour en parler.

La Gare Franche fait partie de ces lieux méconnus qui méritent un bon coup de projecteur. C’est un lieu qui mêle spectacles et activités de proximité. Une maison qui accueille des artistes et des représentations, un espace de convivialité où on l’on vient jardiner, manger ou tout simplement discuter de tout et de rien, des bruits du monde.

C’est là, qu’en 2001 Wladyslaw Znorko, bourlingueur invétéré, à la fois cinéaste, plumitif et poète, directeur de scène, peintre et concepteur de décors a décidé de poser ses valises. Un naufragé volontaire, en quelque sorte, échoué avec sa compagnie de théâtre dont le nom Koslo Kolej, ou « chemin de fer vers le cosmos », nous livre de belle manière le croisement entre rêve et voyage.

Il y trouve une vieille bastide du XVIIème siècle au milieu de terrains en friche avec en contrebas une usine désaffectée. Sa première action sera de les relier. C’est décidé, il veut créer de la porosité entre les espaces, tirer un trait d’union entre les habitants des quartiers, mais aussi décloisonner la culture, travailler les liens entre l’art et le vivre ensemble.

La Gare Franche est née, et bien née. Véritable locomotive du lieu pendant 12 ans, Znorko en fait un espace de travail et de recherche, en même temps qu’un espace de diffusion pour le public du coin… Mais ouvert sans modération à tous ceux qui ne voient pas en l’autre, une menace.

Après la disparition de Znorko, en 2013, la Gare Franche invente le concept de « l’artiste à l’en(an)cre », pour ne pas dire « en résidence ». Tout un symbole. Alex Moati et sa compagnie Vol Plané y jettent leur mouillage pour peaufiner un nouvel opus sur Molière, d’autres artistes s’y pressent pour obtenir une résidence, l’histoire théâtrale continue, la permanence artistique est assurée.

Comme souvent, ce sont les femmes de la cité voisine qui s’y sont aventurées les premières, invitées par un autre locataire des lieux, Gabi Farage, archi plasticien et urbaniste loufoque, engagé dans une démarche participative de coopération citoyenne et de développement « désirable ». Il s’immisce discrètement, leur explique la flore locale, les racines comestibles et les convie à bidouiller du mobilier urbain en recyclant les déchets du site. Petit à petit, elles ont pris l’habitude de se retrouver dans cet univers à la poésie délicieusement décalée, autour d’un café ou d’un sirop de romarin.

Puis, intrigués par tout ce remue-ménage, les hommes se sont risqués à passer la porte. Ils ont retroussé leurs manches pour monter deux restanques de pierres sèches, à l’ancienne, et créer un espace de jardins partagés. Aujourd’hui c’est un domaine de 1000m2 labellisé.

Ici, on vient passer « un bon moment ». Autour des artistes résidents qui présentent leur travail dans l’ancienne fosse de l’usine transformée en plateau, et puis dans la foulée on boit un verre, on tente le dialogue avec des comédiens, créateurs, jardiniers, passants, militants de tout poil, sans compter les minots des écoles du quartier.

Nichée dans une « enclave poétique », La Gare Franche est une superbe aventure artistique et humaine, un réservoir de créations partagées où le mélange est permanent, institutionnalisé et salvateur. Pour être tenus au courant de ce qu’il s’y passe, inscrivez-vous à leur newsletter, et osez franchir les portes de cette scène ouverte qui va chercher du côté de la vie, la vraie.

 

La Gare Franche
7 chemin des Tuileries, Marseille 15

Cet article La Gare Franche est apparu en premier sur Merci Petit.

]]>
https://mercipetit.fr/la-gare-franche/feed/ 0
Cinéma indépendant https://mercipetit.fr/cinema-independant/ https://mercipetit.fr/cinema-independant/#respond Tue, 08 Mar 2016 11:54:05 +0000 https://mercipetit.fr/?p=1048 Cet article Cinéma indépendant est apparu en premier sur Merci Petit.

]]>
L'entrepot - Paris_article

Le 14ème arrondissement de Paris est un peu l’arrondissement oublié, celui dont on ne parle pas. Il est tout au sud de la capitale. « C’est un désert culturel où ne vivent que des gens ennuyeux, tristes, reclus » disent même les esprits chagrins.

Et si finalement ses habitants ne démentaient pas en conscience, soucieux de préserver l’esprit du quartier et sa vie locale ? Qui sait. Car en réalité, ça bouge, ça vit. En tous cas, nous, nous y sommes allés ! Et nous y avons vu un endroit qui vaut largement le détour : l’Entrepôt.

L’Entrepôt, c’est l’histoire d’une usine de papier, qui devint cinéma. En 1975, Frédéric Mitterrand achète le bâtiment industriel encore dans son jus, pour en faire le cinéma Olympic Entrepôt. L’histoire des cinémas Olympic, une dizaine de salles parisiennes dédiées au cinéma d’art et d’essai, durera 11 ans.

Onze années de programmation pointue et innovante, qui feront de l’Entrepôt un lieu prisé des cinéphiles, avec pour point d’orgue l’apparition sur un trapèze d’un sublime Frédéric Mitterrand grimé en Lana Turner pour les 10 ans d’Olympic au Palace. Mais c’était sans compter sur la mauvaise gestion de notre cher Fredo ; les salles Olympic doivent fermer en 1986, et le verdict tombe : l’Olympic Entrepôt sera remplacé par un supermarché. Le cinéma est finalement sauvé in extremis. Nous nous en réjouissons encore aujourd’hui.

L’Entrepôt a conservé ce même état d’esprit de salle indépendante, programmant des chefs d’œuvres d’un cinéma d’une autre époque, ou bien des perles rares de jeunes cinéastes prometteurs qui ne passent pas l’épreuve des grands distributeurs.

L’Entrepôt c’est aussi un café-concert jazzy, un restaurant éco friendly, une terrasse estivale, un jardin d’hiver, des brunchs à la campagne, un lieu d’expositions, de conférences, de débats, un café philo, des lectures, de la poésie, des scènes ouvertes… la liste est aussi longue que ce que la culture peut nous offrir.

Lieu culturel pluridisciplinaire de mélange des genres et des gens, l’Entrepôt gagne à être connu et reconnu. Alors allez-y, un soir ou toute une après-midi, en famille ou entre amis, et retournez-y !

 

 

Cinéma l’Entrepôt
7 rue Francis de Pressensé, Paris 14

Retrouvez la programmation du cinéma ici.

 

photos : Thimothee Rolin et Cartridge world

Cet article Cinéma indépendant est apparu en premier sur Merci Petit.

]]>
https://mercipetit.fr/cinema-independant/feed/ 0
Lumière! https://mercipetit.fr/lumiere/ https://mercipetit.fr/lumiere/#respond Sun, 20 Sep 2015 12:55:22 +0000 https://mercipetit.fr/?p=1072 Cet article Lumière! est apparu en premier sur Merci Petit.

]]>
Le Lucernaire - Paris_article

Le Lucernaire, du latin « lucernarium », littéralement « allumage des lampes », est un espace qui a une âme et souffle la lumière, celle de l’esprit. Lieu de création, ce Centre national d’art et d’essai, situé entre la Tour Montparnasse et le Jardin du Luxembourg, se propose de croiser différentes disciplines artistiques, de faire cohabiter cinéma, théâtre, photographie et littérature.

Le Lucernaire c’est donc une librairie, une galerie d’expo de photos, mais surtout trois salles de cinémas et trois salles de spectacles à dimension humaine avec une capacité réduite qui va de 50 à 118 places. Tout cela ramassé dans un espace plein de recoins et de couloirs sous une lumière crépusculaire, conçue pour les levers de rideaux.

C’est un endroit sobre, sans prétention, avec un petit côté rétro. Etudiants d’aujourd’hui et d’autrefois, s’y côtoient. Complicité autour d’une certaine exigence culturelle, le souci des films indépendants, dits « d’auteur » ou à petits budgets. Des classiques intemporels, des programmations originales et inédites, autant d’antidotes aux imageries d’une facture trop convenue des complexes commerciaux à l’ambiance publicitaire et popcorn…

Et pourquoi ne pas encourager très tôt la sensibilité des plus petits? D’autant que le théâtre vise aussi à conquérir ce jeune public et participe de diverses façons à son éveil. Une section leur est d’ailleurs dédiée sur le site du Lucernaire.

C’est aussi un lieu de rencontres et d’échanges. On peut y manger ou boire un verre, sans façon, de manière simple et conviviale. Sur le siège d’à côté, la surprise de découvrir le comédien qui tout à l’heure occupait le plateau et vous fascinait par son jeu. Une formidable occasion de prolonger dans l’espace bar de «  l’Avant-Scène » un vrai dialogue de théâtre.

Pour la petite histoire, le Lucernaire fut créé en 1968 par un couple de comédiens militants. Les travaux de la tour Montparnasse en 1975 l’obligent à se délocaliser dans une usine de chalumeaux désaffectée, au 53 rue Notre-Dame des Champs. Parce qu’il traverse une crise et menace de fermer, son fondateur Christian Le Guillochet décide de vendre. Racheté par le groupe propriétaire des éditions l’Harmatan il devient alors théâtre privé à part entière.

Le Lucernaire c’est également des concerts tous les dimanches, des lectures publiques, des signatures organisées, des débats de société et une école de théâtre avec des ateliers pour tous ceux qui veulent se frotter de plus près, au jeu de l’acteur, ou au jeu tout court, pour ne pas dire au « je », car que vous soyez petit ou grand, se mettre en scène, c’est s’inventer, se recréer, embarquer pour quelque part aux frontières de soi.

 

 

Le Lucernaire
53 rue Notre-Dame des Champs, Paris 6

Cet article Lumière! est apparu en premier sur Merci Petit.

]]>
https://mercipetit.fr/lumiere/feed/ 0
Pagnol nous fait marcher https://mercipetit.fr/randonnees-theatrales/ https://mercipetit.fr/randonnees-theatrales/#respond Tue, 04 Aug 2015 10:33:35 +0000 https://mercipetit.fr/?p=566 Cet article Pagnol nous fait marcher est apparu en premier sur Merci Petit.

]]>
Randonnées théâtrales_article

Pas sûr qu’il s’agisse de la meilleure façon de marcher ; on s’arrête souvent, comme au golf, jamais pour rien, c’est du théâtre, c’est « Le Schpountz ». Dès le début, la question est posée, « vaut-il mieux avoir des regrets que des remords ? ».

Allez-y, soyez acteur de l’histoire, et une fois investi du rôle de mécène, vous serez le complice des farceurs. De spectateur, vous deviendrez « spect-acteur ».

Et puis, quel bonheur de retrouver des phrases cultes comme « tu n’es pas bon à rien, tu es mauvais à tout » ou « je lui ai dit que c’était des anchois des tropiques »…

Il s’agit d’un concept unique en France, repris par la compagnie «  la Cour des Grands », fidèle à la démarche artistique de Pagnol qui fut le premier à quitter les studios de cinéma pour la vraie vie.

S’immerger dans les paysages qui ont inspiré Pagnol, découvrir une Provence entièrement préservée, à l’abri du Garlaban, c’est le plus de ce tourisme culturel !

Les acteurs de la Compagnie « La Cour des Grands » vous amènent dans une randonnée de 10 km, entrecoupée de scènes qui vous feront passer de l’épicerie familiale aux studios de cinéma.

Il vous faudra prévoir à boire et à manger. Le départ est fixé vers 8h45 dans la commune d’Allauch, au Domaine de Pichauris, et vous voilà embarqués pour plus de 4 heures de randonnée et de spectacle.

 

Les randonnées théâtrales
39€ pour un adulte, 20€ pour un enfant
Au départ d’Allauch

Pour bien préparer votre ballade, c’est par là.

 

photo: stephandelph

Cet article Pagnol nous fait marcher est apparu en premier sur Merci Petit.

]]>
https://mercipetit.fr/randonnees-theatrales/feed/ 0
Cinéma étoilé https://mercipetit.fr/cinema-etoile/ https://mercipetit.fr/cinema-etoile/#respond Sun, 26 Jul 2015 07:10:22 +0000 https://mercipetit.fr/?p=1468 Cet article Cinéma étoilé est apparu en premier sur Merci Petit.

]]>
Festival cinéma en plein air à la Villette_article

Comme chaque année à Paris, la Villette installe jusqu’au 23 août son gigantesque écran sur la pelouse de la prairie du Triangle, porte de Pantin.

Le concept est simple : un transat, un pique-nique, un plaid, un écran de 18 mètres par 31, et une soirée cinéma sous les étoiles.

La plus grande salle parisienne de cinéma en plein air a choisi « Home cinema » comme thème de sa programmation. Familiale, secondaire, close, divine ou hantée, la maison sera mise en scène sous toutes ses formes pour cette 25ème édition.

Cliquez sur le titre du film pour voir la bande-annonce.

 

Dimanche 26 juillet: Rebecca, d’Alfred Hitchcock (1940)

Maxime de Winter, un noble anglais qui a perdu son épouse Rebecca, se remarie avec une jeune américaine désargentée. Le château où ils vivent est encore empreint de la présence de la défunte. L’idylle va rapidement tourner au cauchemar pour la jeune américaine. Comme dans Les oiseaux ou Psychose, Hitchcock joue à merveille avec le fantastique pour nous plonger dans un superbe conte maléfique.

Mercredi 29 juillet: Loin du paradis, de Todd Haynes (2002)

Frank et Cathy Whitaker sont un couple modèle de l’Amérique des années 50. Ils mènent la vie idéale où tout est réglé comme du papier à musique… jusqu’au jour où Cathy récupère son mari au commissariat. Son monde s’écroule peu à peu, mais il faut coûte que coûte sauver les apparences. Un mélodrame à l’esthétique parfaite. Le portrait d’une Amérique tranquillement atroce.

Jeudi 30 juillet: L’Apollonide, souvenirs de la maison close, de Bertrand Bonello (2011)

L’histoire se déroule dans une maison close parisienne de la fin du XIXème siècle sur le point de fermer. On suit le parcours de Léa, Julie, Madeleine, Samira ou encore Clotilde, de jeunes femmes dont les rêves de liberté et d’émancipation disparaissent peu à peu. Le film est une ode violente à la femme, à sa condition et à la chair.

Vendredi 31 juillet: Caché, de Michael Haneke (2005)

Georges est l’animateur d’une émission littéraire à la télévision. Il mène une vie calme avec son épouse et leur fils. Un jour il reçoit un cassette : une vidéo de 2 heures où sa maison est filmée de l’extérieur. Qui les espionne ? Il reçoit ensuite des menaces de mort. La réponse se trouve dans son enfance. La perversité sophistiquée vous met mal à l’aise. Le film prend aux tripes.

Samedi 1er août: Take Shelter, de Jeff Nichols (2011)

Curtis, chef de chantier dans l’Ohio, est un père de famille exemplaire. Depuis quelques temps, il est hanté par des visions apocalyptiques. Elles finissent par prendre le dessus, et il se met en tête de construire un abri sous-terrain dans son jardin en prévision d’une catastrophe imminente. Sa femme et sa fille ne comprennent pas… Au delà du cas clinique de Curtis, le film met en scène l’angoisse chronique américaine du déclassement, de la ruine, et la perte de confiance en elle dont souffre l’humanité.

Dimanche 2 août: La Garçonnière, de Billy Wilder (1960)

C.C. Baxter veut gravir les échelons de la grande compagnie d’assurance américaine pour laquelle il travaille. Il s’accorde les faveurs de sa hiérarchie en prêtant régulièrement son petit appartement à ces messieurs, afin qu’ils puissent passer la nuit en bonne compagnie et en toute discrétion. S’en suivent pour C.C. Baxter de longues nuits à errer, seul, avec l’espoir qu’un jour, lui aussi pourra profiter de sa garçonnière… Cette comédie dramatique dénonce les règles de vie américaine, la lâcheté des hommes, et nous fait passer du rire à la mélancolie avec beaucoup d’habileté.

Mercredi 5 août: Woody et les robots, de Woody Allen (1973)

Miles Monroe, joué par Woody Allen, est hospitalisé en 1973 pour un ulcère gastrique. Il ne sait pas qu’il servira de cobaye à la science. Il se réveille 200 ans plus tard, dans un monde régit par les ordinateurs et les robots. Les chirurgiens qui l’ont ressuscité sont en réalité des révolutionnaires qui veulent faire tomber le régime en place. Miles Monroe, déguisé en robot, se fait embarquer malgré lui dans ce projet de révolution… Un Woody Allen déchaîné et un grand moment de rire.

Jeudi 6 août: Last Days, de Gus Van Sant (2005)

Blake, une jeune célébrité du rock, vit reclus dans sa maison au milieu des bois. Il tente d’échapper à son existence, se replie sur lui-même. Le film n’essaie pas de résoudre l’énigme du suicide du chanteur de Nirvana, Kurt Cobain, rebaptisé Blake pour l’occasion. Gus Van Sant imagine les dernières heures du chanteur, à sa manière, sorte de chaos intérieur qui ne peut mener qu’à la mort, calmement.

Vendredi 7 août: Le Mépris, de Jean-Luc Godard (1963)

Paul et Camille sont mariés. Paul se plonge dans le travail, pendant que Prokosch, un producteur, tourne autour de Camille. Elle va subitement mépriser Paul, sans aucune explication. Le Mépris est un chef d’œuvre, un film mythique de la Nouvelle Vague.

Samedi 8 août: Beetlejuice, de Tim Burton (1988)

Adam et Barbara forment un couple des plus sympathique. Ils décèdent dans un accident de voiture, et sont condamnés à hanter leur propre maison. Sauf que de nouveaux propriétaires, pour le moins antipathiques, investissent les lieux. Adam et Barbara, désormais fantômes, font tout pour les chasser. Sans succès. Ils appellent alors le fantôme Beetlejuice au secours. Il mettra tout en œuvre pour enfin effrayer les propriétaires, et les faire quitter les lieux… Tim Burton mêle épouvante et burlesque, dans une comédie qui est devenue un incontournable du genre.

Dimanche 9 août: Hantise, de George Cukor (1944)

Paula Alquist se marie au pianiste Gregory Anton. Ils s’installent à Londres, dans la maison que Paula a héritée de sa tante, assassinée. Dès qu’elle arrive dans la maison, Paula éprouve des sensations étranges ; elle entend des bruits, voit des lumières… Gregory est alors convaincu que son épouse devient folle, c’est du moins ce qu’il lui répète… Un thriller dont l’intérêt réside plus dans la maîtrise du clair-obscur, et dans le jeu d’Ingrid Bergman – qui a obtenu son premier oscar pour ce film – que dans l’intrigue. Un film d’école.

Mercredi 12 août: Inside Llewyn Davis des frères Coen (2013)

Le film raconte l’histoire de Llewyn Davis, un chanteur de musique folk. Mais il est surtout un looser. Il rate absolument tout ce qu’il entreprend. Les frères Coen rendent le personnage drôle et attachant, sur fond de décor vintage et de musique folk des années 60. L’assurance de passer un beau moment.

Jeudi 13 août: Louise Wimmer, de Cyril Mennegun (2011)

Louise approche la cinquantaine. Elle n’a pas de maison et vit dans sa voiture. Entre des petits boulots, l’appartement de son amant, et le bistrot du coin, Louise n’a plus que sa dignité, et la générosité des gens simples qui l’entourent. Cette héroïne du quotidien mène un combat dont le seul objectif est de retrouver un logement. Une belle leçon d’optimisme.

Vendredi 14 août: Des hommes et des dieux, de Xavier Beauvois (2010)

Au printemps 1966, sept moines français sont enlevés et tués à Tibhirine, en Algérie, pendant la guerre civile. On ne saura probablement jamais qui sont les assassins. Le film nous fait entrer dans le quotidien du monastère en cette période d’instabilité. Des personnages profondément touchants pour un concentré d’humanité où la foi en Dieu se mêle à la foi en l’homme.

Samedi 15 août: Shutter Island, de Martin Scorsese (2010)

Shutter Island abrite un hôpital prison où sont enfermés les malades les plus dangereux des Etats-Unis. Une des pensionnaires, Rachel Solando, disparaît. Les agents Teddy Daniels et Chuck Aule sont envoyés à Shutter Island pour enquêter sur place. Teddy Daniels, joué avec beaucoup d’intensité par Léonardo Di Caprio, comprend que Shutter Island renferme des secrets qui ne devront jamais sortir de l’île. Scorsese entretient le doute permanent entre raison et folie. Un thriller captivant.

Dimanche 16 août: L’Aventure de Madame Muir, de Joseph L. Mankiewicz (1947)

Après la mort de son époux, Lucy Muir va s’installer dans une maison sur la côte britannique qui a la réputation d’être hantée. Elle fait rapidement la rencontre du fantôme du capitaine Daniel Gregg, l’ancien propriétaire des lieux, qui a décidé de la chasser de chez lui. Lucy Muir refuse, et une complicité s’installe peu à peu entre eux. Un film envoutant, mariage paisible du réel et de l’irréel.

Mercredi 19 août: La Cité Interdite, de Zhang Yimou (2006)

Au Xème siècle, l’Empereur Ping dirige la Chine d’une main de fer. De retour au royaume après trois années de combats, il découvre que des membres de la cour complotent contre lui. Qui en est l’instigateur ? Quelle sera l’issue ? Des décors éblouissants. Du grand spectacle.

Jeudi 20 août: Kérity, la maison des contes,  de Dominique Monféry (2009)

Natanael, 7 ans, ne sait toujours pas lire. Sa tante lui offre une immense bibliothèque. Ce n’est pas vraiment le cadeau qu’il espérait. Il fait alors la connaissance des personnages des contes présents sur les étagères : Alice, Pinocchio, le capitaine Crochet… sortent des livres et prennent vie. Ils confient à Natanael une mission : il a jusqu’à minuit pour prononcer une formule magique, sinon les contes pour enfants disparaitront à jamais, et on ne pourra leur raconter que des histoires vraies.

Vendredi 21 août: Mon oncle, de Jacques Tati (1958)

Gérard, 10 ans, vit chez ses parents dans une grande maison à la pointe de la modernité et suréquipée en gadgets pas toujours utiles. Il lui arrive de passer du temps avec son oncle, Monsieur Hulot, personnage loufoque et bohême qui vit dans un petit appartement du centre ville, bien loin de l’ordre et de la rigueur qui règne chez l’enfant. Une comédie burlesque signée Jacques Tati. Un classique.

Samedi 22 août: Shining, de Stanley Kubrick (1980)

Jack Torrance est un écrivain en panne d’inspiration. Il s’isole dans un hôtel fermé au public pendant l’hiver, avec sa femme et son jeune fils. La solitude, l’enfermement, mènent peu à peu Jack vers la folie. Il devient une menace pour sa femme et son fils, prisonniers à l’intérieur de l’immense hôtel. Un des films les plus angoissant jamais réalisé, avec un Jack Nicholson hors norme.

Dimanche 23 août: Moulin Rouge, de Baz Luhrmann (2001)

Christian, un jeune poète plein de rêves et de bons sentiments, s’installe dans le Montmartre de la Belle Epoque. Il doit écrire une pièce pour le Moulin Rouge, où il rencontre la belle Satine. Cette dernière est partagée entre sa carrière de meneuse et son amour pour Christian. Une comédie musicale efficace qui viendra clôturer ce beau mois de cinéma en plein air.

 

Cinéma en plein air à la Villette
Prairie du Triangle, Porte de Pantin
211 avenue Jean Jaurès, Paris 19

Les séances sont gratuites. Le film commence à la tombée de la nuit.

Les films sont en version originale, sous-titrés en français.

Location de transat 7€ (20€ le pack de 5 transats)
Avec un écran de 31 mètres de long et 18 mètres de large, pas besoin d’être aux premiers rangs !

Cet article Cinéma étoilé est apparu en premier sur Merci Petit.

]]>
https://mercipetit.fr/cinema-etoile/feed/ 0
Belle & Toile https://mercipetit.fr/belle-toile/ https://mercipetit.fr/belle-toile/#respond Wed, 22 Jul 2015 22:25:49 +0000 https://mercipetit.fr/?p=1393 Cet article Belle & Toile est apparu en premier sur Merci Petit.

]]>
Belle et toile - Cinéma en plein air à la Friche_article

Un dimanche soir, à Marseille, c’est l’été, chaleur poisseuse à la maison malgré la clim. Si seulement on pouvait installer la télé dans le jardin. Mais attendez… c’est pas bête ça… un film en plein air ! En même temps, si c’est pour tirer les fils, sortir la rallonge, déplacer la télé… galère. Pour peu qu’une averse éclate avant la fin du film… ouais, non… en fait non, ce n’est pas une bonne idée.

La solution se trouve peut-être à la Friche de la Belle de Mai. Nous vous avions déjà parlé de son marché paysan, l’agenda du lieu est tellement riche et diversifié… ils ont forcément quelque chose à nous proposer…

Banco ! En juillet et en août, le cinéma le Gyptis joue les monte-en-l’air et fait son cinéma en extérieur les dimanches soirs sur le toit-terrasse de la Friche de la Belle de Mai.

Pas de petite laine à prévoir, il fait trop chaud, juste un pique-nique et des boissons pour tout le monde. Là-bas transats et coussins vous attendent, et même pas besoin d’argent, tout est gratuit ! Vous voilà douillettement installés, en train de déguster par petites bouchées votre tarte maison, tandis que la nuit descend et l’écran déroule en gros caractères le titre du film. Enfin prêts pour le décollage dans cet univers déroutant et stylé à la vue imprenable !

Quitte à grimper sur le toit, la programmation se devait d’être à la hauteur. A l’affiche, neufs projections éclectiques, entre le 5 juillet et le 30 août qui visitent le thème de l’ascension ou de la dégringolade. Le Gyptis remet habilement les grands classiques au goût du jour.

Le 5 juillet, dans Monte là-d’ssus, Harold escalade l’échelle sociale sans un mot (1923, cinéma muet).

Le 12 juillet, Elle et Lui, ou comment une chanteuse de cabaret et un coureur de jupons se donnent rendez-vous au sommet de l’Empire State Building (1957, avec Cary Grant).

Le 19 juillet, Apollo 13. Ceux-là sont allés vraiment très haut, mais comment redescendre ? (1995, avec Tom Hanks).

Le 26 juillet, Trois Places pour le 26. Pas de rapport entre la date de diffusion et le titre du film, vous pouvez y aller à plus de trois. Marion réalisera- t-elle son rêve de monter sur scène ? Yves Montand descendra-t-il les escaliers de la gare Saint-Charles ? (1988, de Jacques Demy).

Le 2 août, King Kong nous livre l’épilogue mythique du gratte-ciel (1973, premier remake en couleur).

Le 9 août, Citizen Kane, grimpe au faîte du pouvoir (1941, de Orson Welles).

Le 16 août, Haute Voltige, un mélange acrobatique de séduction et de vol de tableau de maitre (1999, avec Sean Connery et Catherine Zeta-Jones).

Le 23 août, Holy Motors, où Monsieur Oscar retrouve son identité sur les toits de la Samaritaine (2012, de Leos Carax).

Le 30 août, Tigre et Dragon, du grand spectacle samouraï sur la canopée d’une forêt de bambous (2000, de Ang Lee).

En dehors de la salle obscure, le film s’appréhende différemment. Vous serez physiquement immergé dans l’écran, le son bascule plus vite dans l’oreille et les sensations sont immédiates. Et puis l’espace est propice aux échanges, on se parle, on s’exprime, on commente.

Les films débutent à la tombée de la nuit. Le toit-terrasse ouvre à partir de 20h en juillet et 19h en août.

Définitivement, sortir la télé dans le jardin était une mauvaise idée.

Bon film !

 

Festival Belle & Toile à la Friche de la Belle de Mai
41 rue Jobin, Marseille 3
Tous les dimanches de juillet et d’août à la tombée de la nuit

La programmation est ici.

Cet article Belle & Toile est apparu en premier sur Merci Petit.

]]>
https://mercipetit.fr/belle-toile/feed/ 0
Vrai bijou Fausse monnaie https://mercipetit.fr/vrai-bijou-fausse-monnaie/ https://mercipetit.fr/vrai-bijou-fausse-monnaie/#respond Thu, 02 Jul 2015 10:03:49 +0000 https://mercipetit.fr/?p=1308 Cet article Vrai bijou Fausse monnaie est apparu en premier sur Merci Petit.

]]>
Théâtre Silvain - Marseille_article

Si Madeleine Silvain de la Comédie Française, a souhaité acheter ce terrain, blotti au fond du Vallon de la Fausse-Monnaie à Marseille, c’est parce qu’un jour de promenade en bord de mer, en entendant les discussions animées des joueurs de pétanque, elle a pu juger de la qualité acoustique de l’endroit. Sitôt dit, sitôt fait, Eugène, son mari, qui ne pouvait rien lui refuser, fit construire un théâtre à ciel ouvert, le théâtre Silvain. On était en 1923.

Depuis, on n’y joue plus à la pétanque ; c’est devenu un lieu de spectacles qui accueille toutes sortes de manifestations : pièces de théâtre, concerts, projections de films… Et ce sont les riverains qui ont les boules ! Tant pis si le bruit les dérange, c’est seulement l’été. Il faut en profiter.

Entièrement rénové, cet amphithéâtre niché dans le creux d’un vallon, accroché à la Corniche, avec ses gradins en pierre dans l’inspiration des théâtres romains mérite le détour. Il happe le visiteur et transforme la perception du spectateur. L’environnement naturel prolonge l’émotion, développe la poésie, et insuffle une dimension quasi sacrée au spectacle.

La programmation estivale de cette année se veut éclectique : du Joueur d’échecs de Stefan Zweig à La fille du puisatier de Marcel Pagnol, en passant par Les Chevaliers du Fiel et leur Simca 1000, des concerts pop ou encore le Festival International du Cinéma… Le théâtre Silvain est ouvert à tous les publics.

Si par hasard vous nous demandez notre avis, nous vous recommandons plutôt mille fois qu’une le Festival A la Belle Etoile qui a lieu du 1er au 3 juillet.

Ce mini festival, crée en 2013 par l’association les Amis du théâtre Silvain et parrainé en 2015 par Francis Huster programme trois textes de qualité :

Inconnu à cette adresse, de Kressmann Taylor, adapté par Michèle Levy-Bram, triomphe du festival d’Avignon 2013 et 2014. Deux amis, joués par Charles Berling et Bruno Solo, un juif et un allemand, échangent des lettres à l’heure où le fascisme n’a de cesse d’interroger, de ronger et de pulvériser la relation à l’autre.

Gainsbourg, poète majeur, une lecture à trois voix par Jane Birkin, Michel Piccoli et Hervé Pierre de chansons choisies et recyclées dans une perspective nouvelle, celle d’une phrase nue, sans musique, juste accompagnée au piano par Fred Maggi.

Le joueur d’échec de Stefan Zweig, adapté par Éric-Emmanuel Schmitt avec Francis Huster, qui met magnifiquement en scène le duel de l’intelligence contre la barbarie.

Les spectacles débutent généralement à 21h30. L’occasion d’aller d’abord manger au Vallon des Auffes, tout à côté, petit port de pêcheurs dans le style carte postale (la preuve en image).

Deux adresses à vous conseiller. Chez Jeannot, la classique, pour une salade de poulpe et une pizza moitié-moitié dont la recette remonte (au moins) à l’antiquité. Ou bien Viaghji di Fonfon, la version tapas de la gastronomie méditerranéenne : caviar d’aubergine, buratta et figatellu de San Appianu.

Si cela n’a pas suffit à vous donner envie… c’est étonnant ! Avez-vous vraiment cliqué sur la photo ?! Bon ok… Vous pouvez dans tous les cas amener votre pique-nique et manger dans les gradins du théâtre Silvain. Dernier tips pour la route : un petit coussin peut vous sauver les fesses ;).

 

 

Théâtre Silvain
Chemin du Pont de la Fausse Monnaie, Marseille 7

Réservations au 04 96 20 62 04
Bus 61, 80, 83 et bus de nuit 583 après les spectacles (il est très difficile de se garer dans le quartier)

Toute la programmation 2015, c’est par ici.

Cet article Vrai bijou Fausse monnaie est apparu en premier sur Merci Petit.

]]>
https://mercipetit.fr/vrai-bijou-fausse-monnaie/feed/ 0
Festival Off d’Avignon https://mercipetit.fr/festival-off-davignon/ https://mercipetit.fr/festival-off-davignon/#respond Wed, 01 Jul 2015 12:53:08 +0000 https://mercipetit.fr/?p=1322 Cet article Festival Off d’Avignon est apparu en premier sur Merci Petit.

]]>
Festival Off d'Avignon - les pièces à voir_article

Merci Petit vous propose, avec beaucoup d’humilité, une sélection de 20 pièces à voir cette année au Festival Off d’Avignon !

Puisque nous ne pouvons évidemment pas parler de ce que nous ne connaissons pas encore, cette liste regroupe principalement des pièces qui se sont fait remarquer lors des éditions précédentes du festival ou au cours de la saison 2014 -15.

Le bouche à oreille reste un excellent moyen de choisir parmi les 1400 pièces proposées cette année. Mais en attendant, voilà qui devrait vous aider à organiser vos journées (les pièces sont triées en fonction de l’heure de représentation) !

1. Le cercle des illusionnistes

Le cercle des illusionnistes
Spectacle fantaisiste et déjanté sur l’art de l’illusion et la création en général. Molière 2014 du meilleur auteur, meilleure mise en scène et révélation féminine.
Théâtre des Béliers, tous les jours à 10h30

2. O vous frères humains

O vous frères humains
Interprétation intelligente et sensible du texte d’Albert Cohen, témoignage poignant de la connerie humaine.
Théâtre des Halles, tous les jours à 11h (relâche le 14 juillet)

3. Le secret du temps plié

Le secret du temps plié
Xavier Fourcade nous propose sa théorie sur le temps entre poésie, science et sociologie ; le genre de texte truffé de jeux de mots où l’on en découvre de nouveaux à chaque fois qu’on le relit.
Espace Roseau, jours pairs uniquement à 12h

4. Un obus dans le coeur

Un obus dans le cœur
La sortie de l’enfance d’un adolescent qui a rendez-vous avec la mort ; un monologue remarquablement joué avec rage et sensibilité.
Molière 2014 de la révélation masculine
Théâtre du Balcon, tous les jours à 12h15 (relâche le 14 juillet)

 

5. Tant qu'il y a les mains des hommes

Tant qu’il y a les mains des hommes
Questionnements sur l’identité de chacun, de l’individualité à l’universalité.
Théâtre La Luna, tous les jours à 12h45

6. Fuck America

Fuck America
Misère sociale et sexuelle d’un émigrant juif à New York après la guerre, sorte de Woody Allen sur les planches, iconoclaste et drôle.
Théâtre de la Manufacture, tous les jours à 13h25 (relâche le 15 juillet)

7. La femme de l'hôtel Michel-Ange

La femme de l’hôtel Michel-Ange
Confessions d’une bourgeoise sans histoire qui se retrouve un peu par hasard à se faire payer pour coucher. Interprétation touchante et pleine d’autodérision.
Théâtre du Chêne Noir, tous les jours à 13h30 (relâche les 8, 16 et 23 juillet)

8. Mélange 2 temps

Mélange 2 temps
Duo de clowns burlesque et poétique.
Collège de la Salle, tous les jours à 13h35

9. King Kong théorie

King Kong théorie
Texte radical et musclé sur la condition de la femme qui nous invite à la réflexion avec beaucoup d’humour.
Théâtre du Petit Louvre, tous les jours à 15h10

10. Les élans ne sont pas des animaux faciles

Les Elans ne sont pas toujours des animaux faciles
Théâtre musical, drôle et absurde.
Théâtre du Chien qui fume, tous les jours à 16h

11. Célimène et le cardinal

Célimène et le Cardinal
Suite du Misanthrope de Molière écrite en 1992 en alexandrin par Jacques Rampal; percutant et d’actualité.
Théâtre La Luna, tous les jours à 16h05

12. Andromaque

Andromaque
Une mise en scène dépouillée de la tragédie de Racine pour un grand moment de théâtre.
Théâtre de l’Oulle, tous les jours à 16h45

13. Une vie sur mesure

Une vie sur mesure
Révélation du Off 2011, Cédric Chapuis nous emporte pour la 5ème année consécutive avec son regard innocent et décalé sur le monde.
Théâtre du Petit Louvre, jours pairs uniquement à 16h55

14. Oulipo pièces détachées

Oulipo Pièces détachées
Festival de mots et jongleries verbales à partir de textes de Queneau, Perec et Roubaud.
Théâtre du Roi René, tous les jours à 17h (relâche les 8, 15 et 22 juillet)

15. Les chatouilles

Les chatouilles ou la danse de la colère
Performance remarquable d’Andrea Bescond, mélange de théâtre et de danse pour un voyage identitaire qui ne laisse pas indemne.
Théâtre Actuel, tous les jours à 17h

16. Teatro comico

Teatro Comico
Une conférence sur la Comedia del arte qui dégénère, une réflexion sur la place du théâtre populaire aujourd’hui, à mourir de rire.
Théâtre La Luna, tous les jours à 17h50

17. Mademoiselle Espérance

Mademoiselle Espérance
Les Carboni dépoussièrent depuis plusieurs années l’opérette marseillaise avec humour et efficacité.
A l’Arto, tous les jours à 19h05

18. Le songe d'une nuit d'été

Le Songe d’une nuit d’été
Nous vous reparlerons bientôt de la Compagnie Guild dans Merci Petit. En attendant, vous pouvez les rencontrer à Avignon pour un Songe de Shakespeare revisité avec audace.
A la Petite Caserne, du 10 au 18 juillet à 19h15

19. Prêt à partir

Prêt-à-partir
Fable burlesque et théâtre populaire pour un moment de bonheur.
Théâtre Buffon, tous les jours à 19h50

20. Tuyauterie

Tuyauterie
Le cliché du fantasme du plombier est revisité avec humour et ironie par un duo qui a cartonné l’an dernier dans Promenade de santé.
Théâtre du Chêne Noir, tous les jours à 21h30 (relâche les 9, 17 et 24 juillet)

Et en bonus, une sélection de pièces destinées aux plus petits !

102 Spectacles toutes catégories sont prévus pour les 3 à 12 ans ; une vraie jungle dans laquelle il faudra trouver les bonnes pistes, celles du plaisir et de la découverte.

On vous murmure une petite histoire qui devrait vous aider ;) !

Malgré tout, dis toi bien Mon ami Pierrot que ce n’est pas le Grand nain porte quoi ? et que même si nous devons te jeter Dans la gueule du gnou ou te faire connaître Le Cabaret des illusions, ce sera toujours pour ton bien.

Qui a dit que nous étions en Mission à Broadway ? Aladin ou La fée Kikloche ? Ni moi, Ninika. Peut être Ma Sorcière Préférée ou sa consœur La Sorcière Latrouille.

Nous n’avons pas fait Le tour du monde en 80 joursni vu là-bas en Chine Le peintre et l’Empereuret encore moins Yaya on the moon ! Et nous n’avons pas non plus utilisé La batterie à voyager dans le temps !

Nous sommes ici à Avignon pour toi, Toi du monde. Et même si Le cirque est en vacances, sache que Lola fait son numéro, Emmy fait son one Kid Show et Zigi est au balèti.

Tu le sais Pierrot, le Festival Off d’Avignon est le plus grand théâtre du monde y compris pour toi et tes copains. Il faut en parler, à tes parents, à tes grands-parents, leur dire qu’ici tout est à découvrir.

Tu peux même essayer La famille Durable ou Marcelle dans les z’airsVous serez tous accueillis comme des Princes et des Princesses. Enfin, Princesse … mais pas trop.

Allez, on vous attend et… DZAAA !

Festival Off d’Avignon
Du 4 au 26 juillet

Carte Abonnement : 16 € en plein tarif et 9 € pour les 12/18 ans. 
Elle permet d’obtenir une réduction de 30 % à l’entrée de chacune des salles de spectacle du OFF. Elle est nominative et comporte une photo de l’abonné.

Et si vous vous demandez où manger sur le pouce entre deux représentations, c’est par ici !

Cet article Festival Off d’Avignon est apparu en premier sur Merci Petit.

]]>
https://mercipetit.fr/festival-off-davignon/feed/ 0
Retour à Reims https://mercipetit.fr/retour-reims/ https://mercipetit.fr/retour-reims/#respond Sun, 15 Feb 2015 16:59:57 +0000 https://mercipetit.fr/?p=423 Cet article Retour à Reims est apparu en premier sur Merci Petit.

]]>
Retour à Reims_article

C’est pour le moins inhabituel en théâtre : il s’agit là d’une adaptation sur les planches d’un essai de sociologie, à savoir Le retour à Reims, essai autobiographique de Didier Eribon paru en 2009. Laurent Hatat met en scène la parole de l’auteur qui dans une brillante analyse sur l’appartenance de classe, se fait objet d’étude, mêlant ainsi récit intime et réflexions sociologiques. Il décrit de l’intérieur, la violence, le racisme, l’homophobie, qui caractérise parfois les classes populaires, mais aussi « la honte sociale » qui n’a cessé de l’habiter. Ce monde il le comprend et l’excuse puisqu’il en est issu.

Deux acteurs, pour donner corps à cette histoire : Sylvie Lebrun joue la mère, Antoine Mathieu le fils. Un  jeu sobre et juste de bout en bout. L’échange se déroule dans une cuisine. Le décor est minimal, l’espace est resserré autour de la table en formica. Le temps concentré sur une journée.

Le fils revient à Reims, à la mort du père. Il a quitté sa ville natale, à l’âge de 20 ans, mu par le désir de rompre avec son milieu. Il a réussi, il est parisien, c’est un intellectuel. Il tente d’expliquer autant que de comprendre l’histoire de sa rupture familiale, les ressorts du déterminisme social qui ont présidé à ses choix. Elle, n’a pas changé, elle a conservé ses manières d’ancienne ouvrière. Gestes courts et étriqués, tendresse bridée, qui la rendent parfois brutale et sèche.

Le spectacle passe sensiblement de l’intime à l’universel, de l’autobiographie au politique. Au-delà de l’histoire familiale, la pièce explore des thèmes contemporains, le racisme, l’abandon par la gauche de la classe ouvrière, la montée du front national, la relation à l’école. C’est tout cela que le spectacle incarne de façon sensible et intelligente.

 

Compagnie Anima Motrix
Les dates des prochaines représentations, c’est ici.

 

photo: myra

Cet article Retour à Reims est apparu en premier sur Merci Petit.

]]>
https://mercipetit.fr/retour-reims/feed/ 0