Merci Petit » Culture https://mercipetit.fr Bons plans pour parents de grands enfants Mon, 09 Nov 2015 17:35:29 +0000 fr-FR hourly 1 http://wordpress.org/?v=4.3.1 Des fous chez le Fada ? https://mercipetit.fr/des-fous-chez-le-fada/ https://mercipetit.fr/des-fous-chez-le-fada/#comments Thu, 29 Oct 2015 12:51:26 +0000 https://mercipetit.fr/?p=1606 Cet article Des fous chez le Fada ? est apparu en premier sur Merci Petit.

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Cité radieuse Marseille_article

Faut-il être fou pour vivre dans la Maison du Fada ? Pas si sûr, mais le meilleur moyen pour le savoir, c’est d’aller voir.

A Marseille, après la guerre, les logements manquent, alors que faire ? Idée de génie pour certains ou de cinglé pour d’autres, la ville met Le Corbusier sur le coup. La construction de « la Cité Radieuse peut commencer, elle sera terminée en 1952.

Les riverains ne voyaient pas d’un bon œil cette « ville verticale » quand elle s’est érigée, en lieu et place des anciennes bastides provençales. Plutôt une large barre d’immeuble comme un empilement de casiers. Un caisson sculpté dans le béton et posé sur pilotis, pour servir d’abri aux vélos. Peu importe que le bonhomme avec ses contradictions et ses opinons ait déclenché une polémique, dans l’art du bâtir il reste une référence.

On le sent, l’esprit Corbu, dans la poésie des formes simples, très contemporaines, dans les volumes, les couleurs, du bleu et du vert, du jaune ou du rouge, dans l’utilisation des matériaux bruts de son temps, dans le choix de l’exposition solaire parce que, il se plaisait à le souligner : «  l’homme qui se réveille tous les jours avec le soleil et l’air ne peut pas se sentir en peine ».

Son esprit avant-gardiste diffuse dans sa façon de jouer sur la fonctionnalité, l’élégance et la lumière, ses rues intérieures, ses espaces de dialogue pensés pour la rencontre, ses équipements tous azimuts comme sa crèche, son école, sa librairie et son hôtel restaurant…

La « Cité Radieuse », c’est un étonnant lieu de rêverie à la fois audacieux, généreux et solidaire où résonne en creux la notion d’intergénérationnel si chère à Merci Petit. En conciliant tous les espaces, du studio à l’appartement familial, histoire que chaque âge y trouve son compte, Le Corbusier conduit magnifiquement une réflexion sur le comment mieux vivre ensemble.

Et puis tout en haut, en plein ciel, son toit-terrasse et sa cour de récréation, sa pataugeoire, sa piste pour le jogging et sa cheminée, façonnée comme celle d’un paquebot qui relierait l’édifice à la mer.

Désormais, à la place de l’ancien gymnase, un centre d’art contemporain. Depuis que Ora Ito, un autre Fada, mais marseillais celui-là, brillant designer à la carrière fulgurante, passionné d’architecture, même s’il fut (lui aussi) controversé, a édifié son MAMO. MAMO c’est une allusion au MOMA de New York, bien sûr, mais c’est également la contraction de Marseille et Modulor, ce système de mesure inventé par le Corbusier pour concevoir la taille de ses «  unités d’habitation ». C’est aussi Marseille Main Ouverte, en référence à l’une de ses sculptures. Le lien est évident tant la réalisation de l’un est viscéralement « raccord » avec le style de l’autre.

La Cité Radieuse reste néanmoins un lieu d’habitation, avec des vrais gens, qui ont des vraies vies. Vous n’aimeriez probablement pas voir défiler quotidiennement des cars de touristes dans votre porte. Eux, c’est pareil !

Il y a néanmoins des espaces ouverts toute l’année au public, et pas des moindres… La librairie et maison d’édition Imbernon d’abord, spécialisée dans les ouvrages d’architecture et d’urbanisme, forcément. Il y a également l’hôtel Le Corbusier et son restaurant Le Ventre de l’architecte qui surplombe la rade, et où le jeune Chef Jérôme Caprin s’efforce d’inventer tous les jours une nouvelle carte. Et puis le MAMO donc, dont nous avons parlé plus haut.

Vous ne vous contentez pas des couloirs et des parties communes ? Vous tenez absolument à rentrer chez quelqu’un ? Epargnez-vous le porte à porte, la Mairie de Marseille vous a réservé un appartement témoin. Pour planifier votre visite guidée, c’est par là !

 

La Cité Radieuse
280 boulevard Michelet, Marseille 8

 

 

Photos : Psycheau et Sakartoon

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Lumière! https://mercipetit.fr/lumiere/ https://mercipetit.fr/lumiere/#comments Sun, 20 Sep 2015 12:55:22 +0000 https://mercipetit.fr/?p=1072 Cet article Lumière! est apparu en premier sur Merci Petit.

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Le Lucernaire - Paris_article

Le Lucernaire, du latin « lucernarium », littéralement « allumage des lampes », est un espace qui a une âme et souffle la lumière, celle de l’esprit. Lieu de création, ce Centre national d’art et d’essai, situé entre la Tour Montparnasse et le Jardin du Luxembourg, se propose de croiser différentes disciplines artistiques, de faire cohabiter cinéma, théâtre, photographie et littérature.

Le Lucernaire c’est donc une librairie, une galerie d’expo de photos, mais surtout trois salles de cinémas et trois salles de spectacles à dimension humaine avec une capacité réduite qui va de 50 à 118 places. Tout cela ramassé dans un espace plein de recoins et de couloirs sous une lumière crépusculaire, conçue pour les levers de rideaux.

C’est un endroit sobre, sans prétention, avec un petit côté rétro. Etudiants d’aujourd’hui et d’autrefois, s’y côtoient. Complicité autour d’une certaine exigence culturelle, le souci des films indépendants, dits « d’auteur » ou à petits budgets. Des classiques intemporels, des programmations originales et inédites, autant d’antidotes aux imageries d’une facture trop convenue des complexes commerciaux à l’ambiance publicitaire et popcorn…

Et pourquoi ne pas encourager très tôt la sensibilité des plus petits? D’autant que le théâtre vise aussi à conquérir ce jeune public et participe de diverses façons à son éveil. Une section leur est d’ailleurs dédiée sur le site du Lucernaire.

C’est aussi un lieu de rencontres et d’échanges. On peut y manger ou boire un verre, sans façon, de manière simple et conviviale. Sur le siège d’à côté, la surprise de découvrir le comédien qui tout à l’heure occupait le plateau et vous fascinait par son jeu. Une formidable occasion de prolonger dans l’espace bar de «  l’Avant-Scène » un vrai dialogue de théâtre.

Pour la petite histoire, le Lucernaire fut créé en 1968 par un couple de comédiens militants. Les travaux de la tour Montparnasse en 1975 l’obligent à se délocaliser dans une usine de chalumeaux désaffectée, au 53 rue Notre-Dame des Champs. Parce qu’il traverse une crise et menace de fermer, son fondateur Christian Le Guillochet décide de vendre. Racheté par le groupe propriétaire des éditions l’Harmatan il devient alors théâtre privé à part entière.

Le Lucernaire c’est également des concerts tous les dimanches, des lectures publiques, des signatures organisées, des débats de société et une école de théâtre avec des ateliers pour tous ceux qui veulent se frotter de plus près, au jeu de l’acteur, ou au jeu tout court, pour ne pas dire au « je », car que vous soyez petit ou grand, se mettre en scène, c’est s’inventer, se recréer, embarquer pour quelque part aux frontières de soi.

 

 

Le Lucernaire
53 rue Notre-Dame des Champs, Paris 6

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Musée en Herbe https://mercipetit.fr/musee-en-herbe/ https://mercipetit.fr/musee-en-herbe/#comments Wed, 02 Sep 2015 12:29:52 +0000 https://mercipetit.fr/?p=828 Cet article Musée en Herbe est apparu en premier sur Merci Petit.

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Musée en herbe - Musée à partir de 3 ans_article

C’est l’histoire d’un rencard du Petit qui se transforme en bon plan pour tout petits

Hundertwasser n’avait pas été exposé à Paris depuis 1975 ; un événement dans l’agenda culturel de la capitale. L’exposition a lieu au Musée en Herbe, dans le 1er arrondissement. Décidé à en mettre plein la vue à sa compagne, notre cher Petit ne se doute alors de rien, malgré le nom plutôt explicite du lieu. Aveuglé par l’amour probablement.

Il imagine une balade bras dessus bras dessous au milieu des œuvres de l’artiste autrichien, en racontant avec passion et sensibilité exagérée, combien la maison de Hundertwasser à Vienne avait changé sa vision du monde, que l’urbanisation verte était la promesse d’un autre vivre ensemble, où les oiseaux reviendraient chanter aux fenêtres des HLM parce qu’aujourd’hui la cité des Tilleuls ou la cité Beau Soleil n’en ont que le nom… Elle ne pouvait qu’être sous le charme !

Ce n’est pas tout à fait ce qui arriva. Le Musée en Herbe est un lieu dédié aux enfants à partir de 3 ans. Nous sommes loin de la ballade romantique. Pour autant, ce fut une très belle découverte.

Tout y est pensé pour éveiller la curiosité des plus petits, leur donner accès à l’Art de manière ludique, en proposant une pédagogie fondée sur l’expérimentation et le jeu. Les œuvres y sont exposées à hauteur d’enfant. Les explications sont données accroupi. Chaque œuvre est une occasion d’observer, d’imaginer, de toucher, de bouger, accompagné par les membres de l’équipe du musée qui savent mieux que quiconque s’adapter à ce public exigeant.

Il n’est ici certainement pas question d’expositions académiques, éprouvantes pour les enfants. Le Musée en Herbe est une excellente alternative à la Cité des Sciences, plus artistique et tout aussi ludique. Les artistes sont intelligemment mis en scène : Niki de Saint Phalle, Hundertwasser, Vasarely, Keith Haring ou Salvador Dali pour ne citer que les derniers programmés.

Place ensuite à la pratique. Votre chérubin, sa sensibilité artistique désormais éveillée, prend place pour une heure d’atelier artistique, dont la thématique est toujours en lien avec l’exposition. Encadré par un plasticien, il colle, découpe, peint, s’approprie, s’identifie, devient l’artiste.

Des ateliers sont proposés pour les moins de 5 ans, et pour les 5-12 ans. Et vous, que faites-vous pendant ce temps ? Et bien pareil ! Il n’y a pas de raison. Le Musée en Herbe propose des Ateliers à 4 mains : un moment privilégié avec vos petits-enfants, où l’on se demande finalement qui des deux s’amuse le plus.

Le Musée en Herbe c’est également une librairie spécialisée dans les ouvrages jeunesse, des après-midi d’anniversaire, des lectures de contes… le lieu essaie constamment d’étoffer sa programmation et ses services, pour répondre toujours mieux aux besoin des enfants et de leurs accompagnants.

 

 

Le Musée en Herbe
21 rue Hérold, Paris 1
Métros Les Halles (4), Palais Royal (1 et 7) Sentier (3) – Bus 85, 74, 29, 48, 67.

01 40 67 97 66
Pour participer aux visites animées et ateliers, il est indispensable de réserver par téléphone ou sur [email protected]

Ouvert du lundi au dimanche de 10h à 19h sans interruption, vacances et jours fériés, nocturne le jeudi jusqu’à 21h.

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L’art des coteaux https://mercipetit.fr/lart-des-coteaux/ https://mercipetit.fr/lart-des-coteaux/#comments Tue, 04 Aug 2015 14:08:50 +0000 https://mercipetit.fr/?p=1426 Cet article L’art des coteaux est apparu en premier sur Merci Petit.

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Chateau La Coste_article

Le domaine de Château La Coste est un lieu de production et de dégustation de vins labellisés bio, issus d’une longue tradition puisqu’on y produisait déjà du vin à l’époque gallo-romaine. Situé à Puy-Sainte-Réparade, à proximité d’Aix en Provence, il se déploie sur 125 hectares de vignes et d’oliviers sous le soleil de Provence. On se croirait dans un Cézanne.

Ce domaine n’a, semble-t-il, rien de plus que ses voisins de la région… Jusqu’à ce qu’un irlandais passe par là ! Le domaine est racheté en 2004 par Patrick McKillen, riche collectionneur et homme d’affaire qui préfère le vin à l’Irish whiskey. Légèrement mégalo, un brin farfelu, et complètement génial.

L’impressionnisme ne lui suffit pas. Il décide alors d’ajouter un volet d’art contemporain à son domaine et de célébrer les noces de Paul Cézanne avec le Land Art ; des créations artistiques faites à partir de matériaux issus de la nature (bois, terre, pierre, sable, verre, acier) qui vont venir habiller ses terrains dans un mélange des genres saisissant.

Pour cela, il a convié quatre des meilleurs architectes actuels, dont Jean Nouvel et Renzo Piano, à choisir les emplacements susceptibles d’inspirer des œuvres uniques en adéquation avec le paysage. Les créations devront être exécutées in situ afin que les artistes ne puissent échapper à la puissance du décor.

Le résultat est hallucinant ! Tout au long des sentiers pavés, des murs de pierre sèche, des ponts qui enjambent les ruisseaux, au détour d’un bouquet de chênes, les artistes ont semé la beauté.

On peut citer l’immense goutte de mercure de Tom Shannon, comme en suspension et qu’on nous invite à caresser. Cette étrange pièce de Liam Gillick, constituée de parois mobiles de métal coulissantes et multicolores, très ludique pour les enfants. Ceux-là même que l’on retrouve un peu plus loin suspendus à la corde de Meditation Bell de Paul Matisse, et qu’ils tirent de toute leur force pour en extraire une nouvelle expérience, sonore cette fois…

Ne manquez pas aussi d’emprunter l’escalier qui vous amène sous terre et d’entrer dans la Oak Room de Andy Goldsworthy, espace circulaire en forme de nid inversé dont la voute est constituée d’un entrelacs de longues branches. Questionnez vous sur notre survie avec le pavillon de Tadao Ando… Et encore beaucoup d’autres découvertes pendant les 2 heures de la promenade Art et Architecture.

Comme si cela ne suffisait pas, même les infrastructures ont été soumises à la contrainte artistique. Le Centre d’Art de Tadao Ando aux lignes élancées et en pointe, fait de béton et de verre, avec son café-restaurant et sa terrasse en bordure de bassin. Les chais, dont la conception fut confiée à Jean Nouvel, de forme arrondie et en aluminium rutilant. Le pavillon de musique et ses structures aériennes. Le parking (!) dissimulé sous une pièce d’eau au milieu de laquelle nous accueille la gigantesque araignée de Louise Bourgeois et son reflet mobile. Tout concourt à mettre en harmonie art et nature.

Si les installations invitent à la réflexion, ce lieu est voulu surtout comme un lieu de vie et d’échange. Le domaine continue de se développer avec en prévision, un potager afin d’alimenter le restaurant en produits frais, ainsi qu’une école d’œnologie. Des manifestations sont organisées et les soirs d’été la musique qui s’échappe du pavillon de Gehry est accueillie elle aussi par cette nature généreuse qui aime la beauté. Le 7ème art a également sa place. Vous suivrez les projections assis sur le gazon en profitant du barbecue qui vous attend sous les arbres.

Le Domaine du Château La Coste est tout simplement bluffant.

 

Domaine du Château La Coste
2750 Route de la Cride, 13610 Le Puy Sainte Réparade
04 42 61 89 98

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Cinéma indépendant https://mercipetit.fr/cinema-independant/ https://mercipetit.fr/cinema-independant/#comments Tue, 04 Aug 2015 11:54:05 +0000 https://mercipetit.fr/?p=1048 Cet article Cinéma indépendant est apparu en premier sur Merci Petit.

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L'entrepot - Paris_article

Le 14ème arrondissement de Paris est un peu l’arrondissement oublié, celui dont on ne parle pas. Il est tout au sud de la capitale. « C’est un désert culturel où ne vivent que des gens ennuyeux, tristes, reclus » disent même les esprits chagrins.

Et si finalement ses habitants ne démentaient pas en conscience, soucieux de préserver l’esprit du quartier et sa vie locale ? Qui sait. Car en réalité, ça bouge, ça vit. En tous cas, nous, nous y sommes allés ! Et nous y avons vu un endroit qui vaut largement le détour : l’Entrepôt.

L’Entrepôt, c’est l’histoire d’une usine de papier, qui devint cinéma. En 1975, Frédéric Mitterrand achète le bâtiment industriel encore dans son jus, pour en faire le cinéma Olympic Entrepôt. L’histoire des cinémas Olympic, une dizaine de salles parisiennes dédiées au cinéma d’art et d’essai, durera 11 ans.

Onze années de programmation pointue et innovante, qui feront de l’Entrepôt un lieu prisé des cinéphiles, avec pour point d’orgue l’apparition sur un trapèze d’un sublime Frédéric Mitterrand grimé en Lana Turner pour les 10 ans d’Olympic au Palace. Mais c’était sans compter sur la mauvaise gestion de notre cher Fredo ; les salles Olympic doivent fermer en 1986, et le verdict tombe : l’Olympic Entrepôt sera remplacé par un supermarché. Le cinéma est finalement sauvé in extremis. Nous nous en réjouissons encore aujourd’hui.

L’Entrepôt a conservé ce même état d’esprit de salle indépendante, programmant des chefs d’œuvres d’un cinéma d’une autre époque, ou bien des perles rares de jeunes cinéastes prometteurs qui ne passent pas l’épreuve des grands distributeurs.

L’Entrepôt c’est aussi un café-concert jazzy, un restaurant éco friendly, une terrasse estivale, un jardin d’hiver, des brunchs à la campagne, un lieu d’expositions, de conférences, de débats, un café philo, des lectures, de la poésie, des scènes ouvertes… la liste est aussi longue que ce que la culture peut nous offrir.

Lieu culturel pluridisciplinaire de mélange des genres et des gens, l’Entrepôt gagne à être connu et reconnu. Alors allez-y, un soir ou toute une après-midi, en famille ou entre amis, et retournez-y !

 

 

Cinéma l’Entrepôt
7 rue Francis de Pressensé, Paris 14

Retrouvez la programmation du cinéma ici.

 

photos : Thimothee Rolin et Cartridge world

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Pagnol nous fait marcher https://mercipetit.fr/randonnees-theatrales/ https://mercipetit.fr/randonnees-theatrales/#comments Tue, 04 Aug 2015 10:33:35 +0000 https://mercipetit.fr/?p=566 Cet article Pagnol nous fait marcher est apparu en premier sur Merci Petit.

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Randonnées théâtrales_article

Pas sûr qu’il s’agisse de la meilleure façon de marcher ; on s’arrête souvent, comme au golf, jamais pour rien, c’est du théâtre, c’est « Le Schpountz ». Dès le début, la question est posée, « vaut-il mieux avoir des regrets que des remords ? ».

Allez-y, soyez acteur de l’histoire, et une fois investi du rôle de mécène, vous serez le complice des farceurs. De spectateur, vous deviendrez « spect-acteur ».

Et puis, quel bonheur de retrouver des phrases cultes comme « tu n’es pas bon à rien, tu es mauvais à tout » ou « je lui ai dit que c’était des anchois des tropiques »…

Il s’agit d’un concept unique en France, repris par la compagnie «  la Cour des Grands », fidèle à la démarche artistique de Pagnol qui fut le premier à quitter les studios de cinéma pour la vraie vie.

S’immerger dans les paysages qui ont inspiré Pagnol, découvrir une Provence entièrement préservée, à l’abri du Garlaban, c’est le plus de ce tourisme culturel !

Les acteurs de la Compagnie « La Cour des Grands » vous amènent dans une randonnée de 10 km, entrecoupée de scènes qui vous feront passer de l’épicerie familiale aux studios de cinéma.

Il vous faudra prévoir à boire et à manger. Le départ est fixé vers 8h45 dans la commune d’Allauch, au Domaine de Pichauris, et vous voilà embarqués pour plus de 4 heures de randonnée et de spectacle.

 

Les randonnées théâtrales
39€ pour un adulte, 20€ pour un enfant
Au départ d’Allauch

Pour bien préparer votre ballade, c’est par là.

 

photo: stephandelph

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Artips : l’art au quotidien https://mercipetit.fr/artips-lart-au-quotidien/ https://mercipetit.fr/artips-lart-au-quotidien/#comments Tue, 04 Aug 2015 09:58:45 +0000 https://mercipetit.fr/?p=1252 Cet article Artips : l’art au quotidien est apparu en premier sur Merci Petit.

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Artips - Anecdote quotidienne_article

Qui René Magritte a-t-il remplacé par un cercueil dans le tableau ci-dessus ?

La réponse nous emmène en 1800, dans l’atelier de Jacques-Louis David, chef de file de l’école néoclassique et peintre incontournable de son époque. Il tarde alors à achever le portrait de Juliette Récamier, femme d’esprit de la haute société parisienne, ce qui déclenche une querelle entre le peintre et son modèle.

Impatiente de pouvoir accrocher l’œuvre au mur de son salon, Madame Récamier s’en remet à François Gérard, élève de David, et lui demande de réaliser rapidement un nouveau portrait. Vexé, David lui signifie qu’il n’achèvera pas sa peinture par ces mots : « Les femmes ont leurs caprices, les artistes en ont aussi ; permettez que je satisfasse le mien, je garderai votre portrait ».

C’est en 1950, et avec beaucoup d’humour, que Magritte s’essaye à son tour au portrait de Madame Récamier, en la remplaçant par un cercueil !

Voilà le genre d’anecdote qu’Artips propose de vous envoyer gratuitement 3 fois par semaine dans votre boîte mail. Il suffit que vous vous inscriviez à la newsletter sur le site d’Artips. Toutes les anecdotes sont validées par Gérard Marié, professeur d’histoire de l’Art.

Artips vous envoie un contenu original, illustré, et de qualité que vous pouvez lire sur votre ordinateur comme sur votre smartphone, en une minute chrono. Une approche ludique que vous ne trouverez pas dans les manuels d’histoire de l’Art et dont vous vous souviendrez.

C’est une excellente manière d’aborder différemment une œuvre et ainsi la voir sous un autre regard. Artips réhabilite la petite histoire, et accorde de l’importance au contexte dans lequel elle a été créée. C’est par ailleurs un excellent outil pédagogique pour les tout petits, et peut-être de drague pour les plus grands.

Vous aurez forcément une bonne raison d’aimer Artips.

Artips organise également des visites guidées, évidemment alternatives, pour l’instant seulement à Paris (19€ prix de l’entrée inclus).

 

Artips

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LA Philharmonie https://mercipetit.fr/la-philharmonie/ https://mercipetit.fr/la-philharmonie/#comments Tue, 04 Aug 2015 08:48:41 +0000 https://mercipetit.fr/?p=1058 Cet article LA Philharmonie est apparu en premier sur Merci Petit.

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La Philharmonie de Paris_article

Philharmonie signifie « amour de la musique ». Jean Nouvel en fera son obsession tout au long de la construction de la salle de concerts parisienne qui a vu le jour début 2015, premier auditorium d’une telle envergure pensé pour la musique symphonique…mais pas que.

Car si le résident principal est l’Orchestre de Paris, la programmation est pour le moins inhabituelle. Nous pensons à Jeff Mills, pionnier de la musique électronique, Chilly Gonzales, pianiste bête de scène, ou encore Jacques Higelin, rockeur apaisé pour ne citer qu’eux.

La Philharmonie de Paris se veut avant tout un projet culturel global au cœur du Grand Paris ; une volonté de mélanger tous les publics, les générations, d’en faire un lieu de brassage et d’échanges, ouvert et attentif aux évolutions de la société.

Objectif : rendre accessible au plus grand nombre un art réputé élitiste. Avec les concerts participatifs par exemple, où les plus petits pourront ressentir ce qu’est un orchestre sans qu’aucun bagage musical ne soit exigé. Ou encore des ciné-concerts ; imaginez vous en train de regarder 2001, Odyssée de l’espace avec l’orchestre de Paris qui s’occupe de la bande originale !

Et puis il y a le bâtiment en lui-même. La Philharmonie de Paris est une véritable prouesse architecturale, intégrant la complexité acoustique et le sens de l’esthétique.

De son nom de salle Philharmonie 1, la Philharmonie de Paris se trouve dans le Parc de la Villette, voisine de la Cité de la Musique rebaptisée Philharmonie 2 pour l’occasion. Deux œuvres majeures édifiées par les seuls architectes français à avoir obtenu le prix Pritzker, soit l’équivalent du Nobel en la matière, Christian de Portzamparc en 1994 et Jean Nouvel en 2008.

Philharmonie 1, c’est 2400 places assises et une distance maximale de 32 mètres entre le chef d’orchestre et les spectateurs, contre 48 mètres et 1 030 places à la Salle Pleyel. L’orchestre se retrouve au centre des spectateurs disposés sur des balcons flottants dont les courbes, au même titre que les réflecteurs sonores en forme de nuages accrochés au plafond, répondent à une géométrie complexe au service d’une acoustique exceptionnelle.

Tout a été conçu pour que la musique conserve sa pureté lorsqu’elle pénètre vos oreilles, sans échos ni parasite, et ce quelle que soit votre place dans l’auditorium, et le genre musical proposé, musiques symphoniques ou musiques amplifiées. Et ça, c’est une première mondiale.

Une volonté de démocratisation qui se ressent aussi au moment de payer: des places au tarif plein à partir de 10€, des réductions pour les moins de 28 ans, pour les groupes à partir de 10 personnes, et pour les retardataires qui achèteraient leur place 30 minutes avant le début du concert.

La Philharmonie de Paris est en tous points un lieu d’exception. Une expérience à vivre.

 

 

La Philharmonie de Paris
Parc de la Villette, 221 avenue Jean Jaurès, Paris 20

 

photo: Arte

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Tous aux tableaux ! https://mercipetit.fr/tous-aux-tableaux/ https://mercipetit.fr/tous-aux-tableaux/#comments Mon, 03 Aug 2015 22:45:25 +0000 https://mercipetit.fr/?p=1515 Cet article Tous aux tableaux ! est apparu en premier sur Merci Petit.

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Aux tableaux_Ecole Saint Thomas d'Aquin_Marseille_article

Saint-Thomas ne croyait que ce qu’il voyait !

Pouvez-vous imaginer une ancienne école, catholique de surcroit, investie par 40 artistes Street Art issus de la scène locale mais aussi nationale et internationale et qui, pendant quatre mois planchent sur le thème de l’école ?

Non ? Alors allez voir par vous-même, et ironie du sort, ça se passe à l’école Saint Thomas d’Aquin à Marseille, ça s’appelle « Aux Tableaux », et c’est jusqu’au 10 octobre.

Cette gigantesque exposition d’art urbain aurait été impensable dans un site culturel balisé. Elle s’intègre parfaitement dans le lieu qui l’abrite, puisque c’est bel et bien l’école qui constitue sa source d’inspiration unique, délimitant ainsi le sujet et le cadre artistique.

Le cours Saint Thomas fut d’abord une vaste demeure typiquement marseillaise créée par le sculpteur, peintre et architecte marseillais Pierre Puget. Devenue plus tard institution catholique, elle acquiert une deuxième existence d’ordre éducatif et moral.

Lorsqu’en 2012 la congrégation religieuse tente de vendre l’établissement à un groupe immobilier, un petit scandale et un procès pour escroquerie s’ensuivent. La Bastide fut inscrite en 2013 aux monuments historiques et une partie des locaux louée à l’association de création Juxtapoz. C’est elle qui mènera le projet avec l’artiste Marseillais Alexandre d’Alessio. L’établissement a entamé sa troisième existence, d’ordre ludique et esthétique, et c’est un pur bonheur !

L’exposition a envahi tout l’espace : salles de classe, murs, fenêtres, escaliers, cours intérieures et préaux sont devenus des supports de l’expression graphique. Les 40 artistes invités se sont appropriés un lieu précis et chacun a réalisé son œuvre sur place à grands coups de pinceaux, bombes, collages, pochoirs, installations ou sculptures.

On découvre des assemblages d’objets surprenants, des constructions bizarroïdes, des dessins naïfs, des fresques géométriques et colorées, des sculptures en papier mâché, des peintures de femme fantasmées, des visages reproduits à l’infini dans une salle rendue opaque, puis des formes blanches, fantomatiques, qui renvoient à l’absence, à l’effacement, « l’école est fermée ». On lui règle son compte !

Chacun dévoile la vision singulière qui l’habite, introduit un regard bienveillant, ou critique et trash qui désacralise le système scolaire. Autant de mélanges bluffant même si l’ensemble reste parfaitement cohérent parce que les résidents se sont côtoyés. Et puis le parcours fléché épouse la chronologie du cursus scolaire, de la maternelle au lycée.

Surtout le thème nous touche forcément puisque l’école, tout le monde connait. Ça réveille en nous des souvenirs que l’on croyait insaisissables, émotions et images remontent en pagaille au contact de ces objets du réel, faits de matière vivante, bureaux, tableaux noirs, craies, patères, cahiers à l’écriture léchée et élevés au rang d’œuvre d’art…

Quand la clameur enfouie des cours de récré d’autrefois rencontre les cris des enfants d’aujourd’hui qui s’esclaffent dans la vraie vie en dévalant les escaliers pleins à craquer de visiteurs venus à la rencontre d’un musée éphémère, on constate que cette fois l’art et la vie fusionnent. Une première à Marseille !

 

Ecole Saint Thomas d’Aquin – Exposition « Aux tableaux 
23 rue Dieudé, Marseille 6

Jusqu’au 10 octobre 2015
Ouvert le mercredi de 13h à 20h, le vendredi, samedi et dimanche de 11h à 20h

 

Photo : l’Appartement

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Des livres et des cigales https://mercipetit.fr/des-livres-et-des-cigales-2/ https://mercipetit.fr/des-livres-et-des-cigales-2/#comments Mon, 03 Aug 2015 22:30:38 +0000 https://mercipetit.fr/?p=727 Cet article Des livres et des cigales est apparu en premier sur Merci Petit.

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MOUANS SARTOUX (festival livre

Mouans Sartoux … C’est quoi ? C’est où ?

C’est d’abord un village des Alpes Maritimes typique, où l’on entre au sud par l’Avenue de Cannes on sort au nord par l’Avenue de Grasse, qui se transforme chaque année en 8500m2 d’exposition pour devenir le deuxième festival du livre de France.

Arrière pays, arrière saison, sieste littéraire, invitation à la réflexion, art conceptuel au château, déambulation chez les bouquinistes à la recherche d’une pépite où le hasard nous fait découvrir côte à côte des couples improbables : Jean Paul II et la veuve Clicquot, San Antonio et Bernadette Chirac ou Ninon de Lenclos et Gilbert Montagné ! Rencontres tranquilles avec les auteurs, une parenthèse de sérénité… que c’est bon !

En 2014, il y avait plus de 300 auteurs représentés et autant d’éditeurs. Le 1er prix du festival a été décerné à Lola Lafon pour son livre : « La petite communiste qui ne souriait jamais ». L’auteur s’appuie sur la vie de la gymnaste Nadia Comaneci. Si les faits et les dates sont exacts, elle a laissé son imagination compléter le reste, pour nous proposer un ouvrage sur un corps, l’impossibilité de grandir et une Europe qui n’existe plus.

Des invités de prestige étaient également présents : Pierre Joxe, Marek Halter, Paul Watson, Boris Cyrulnik, Didier Van Cauwelaert , Yoyo Maeght… des qu’on aime, des qu’on découvre. Et puis les fidèles du festival : Cohn-Bendit, Bedos, Fellag, José Bové, Mazarine Pingeot, le délicieux François Morel…

Au programme : des poètes, des chanteurs, des musiciens, des artistes peintres, des plasticiens, des auteurs de BD, des photographes, des cafés littéraires, des débats, des lectures musicales, et surtout des rencontres ; en 2014 Ernest Pignon-Ernest qui dans les années 60 a fait de la rue le lieu et le sujet d’un art éphémère pour ne citer que lui.

Nous avions également pu assister aux diffusions en avant premières du  Sel de la Terre de Wim Wenders et Juliano Ribeiro Salgado, Mommy de Xavier Dolan, Timbuktu de Abderrahmane Sissako ou encore Lou ! Journal Infime de Julien Neel.

Cette ville aime la littérature et l’art sous toutes ses formes, avec sincérité et simplicité. Le public le lui rend bien qui vient toujours plus nombreux, en connaisseur. Cette année, attendez vous une fois encore à un grand moment de littérature mais pas que.

Ce sera le weekend des 2, 3 et 4 octobre 2015.

 

Festival du livre de Mouans-Sartoux
Du vendredi 2 au dimanche 4 octobre 2015

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